Nous quittons aujourd’hui Hiroshima pour Kyoto.
Kyoto ou
Kyōto (京都市, Kyōto-shi?, littéralement« villecapitale ») est
une
ville japonaise de la
région du Kansai, au centre de
Honshū. Elle fut de
794 à
1868 la
capitale impériale du Japon, sous le nom de
Heian-kyō (« Capitale de la paix et de
latranquillité »). Elle est aujourd'hui, avec ses
palais impériaux, ses milliers desanctuaires
shinto et de temples
bouddhistes, le cœur culturel et religieux du pays.
Laville est aussi la capitale de la
préfecture de Kyoto ainsi que l'une des grandesvilles
de la zone métropolitaine
Keihanshin (
Osaka-
Kobe-Kyoto). Sa population
estde
1,46million d'habitants (estimations 2020).
Après un petit dej à la japonaise, direction la gare et dégustation de Momiji au sirop d’érable.
Balade dans les rue de Kyoto pour trouver à manger.
Disons que Nini a fini par manger …. Une banane 😰
Visite du château de Nijo.
La construction est achevée en 1626 sous le shogunat de Tokugawa Iemitsu. Initialement construit pour servir de garnison, il fit
office de résidence temporaire des shoguns Tokugawa lors de leurs visites à la capitale de l'époque : Kyoto.
Puis balade jusqu’à l'
Higashi Hongan-ji, ou « temple oriental du vœu originel », est l'un des deux temples dominants
de la secte
Jōdo shinshū au Japon et à l'étranger, l'autre
étant le
Nishi-Hongan-ji(ou « temple occidental du vœu
originel »). C'est aussi le nom du temple premier à
Kyoto, ensemble de bâtiments construits en 1895 après
qu'un incendie a brûlé le temple précédent
. Ce serait la plus grande construction en bois au monde.Enfin nous finissons la journée dans le quartier teramachi et y mangeons un barbecue Coréen avant de rentrer à l’hôtel.
Le pti dej de l’hôtel (Miro) nous a tellement pas inspiré, qu’on se l’ait improvisé dans la chambre🤪😋☕️
Allez, direction la 1ere visite de la journée, un peu loin…. Environ 1h de trajet (train/marche) pour aller au
Temple Byodo-in.
Ce temple a été converti d'une villa de Fujiwara en un temple bouddhiste en 1052. Le "Phoenix Hall" (Houou-do), plus précisément connu sous le nom d'Amida-do, a été construit en 1053 et est le
seul bâtiment original qui subsiste.
Le hall principal du Temple Byodo-in été construit pour imiter le palais de Bouddha au paradis, et le temple est en effet d'un autre monde. Ses lignes gracieuses et ses couleurs chaudes donnent à
l'édifice l'apparence d'un oiseau majestueux déployant ses ailes. Il est populairement connu sous le nom de «Phoenix Hall» et, vu son reflet sur le grand étang en face, il semble presque glisser
au-dessus de la terre. Cette vue est l'une des scènes les plus célèbres du Japon et est reproduite au dos de la pièce de 10 yens.
À l'intérieur, le temple abrite une statue de Bouddha Amida, dont le visage attrape la lumière du soleil du matin. Autour de lui, des représentations gracieuses de Boddhisattvas dans une variété
de poses, jouant des instruments ou lisant des sutras. Il y a une qualité vivante à ces petites statues, ce qui crée un contraste fin avec la sérénité d'Amida. Tous seraient l'œuvre du prêtre et
maître sculpteur Jocho.
D'autres trésors de Byodo-in peuvent être trouvés dans le musée Hosho-kan (9: 00-17: 00), y compris la cloche du temple d'origine, des peintures de porte et des ornements de toit de phénix
jumeaux.
Le temple date du 11ème siècle et a commencé sa vie comme villa pour le clan Fujiwara, régents du trône impérial. C'est l'un des rares exemples d'architecture de la période Heian
(794-1185).
Après la visite, direction la gare!
Et sur le chemin dégustion d’un matcha coffee….
Puis du fameux parfait de Kyoto :
Il y a probablement autant de parfaits que de personnes qui les fabriquent. La règle peut être résumée ainsi : prendre une grande coupe (il en existe de toutes les tailles et de toutes les formes) et
y mettre des ingrédients variés en jouant sur les couleurs, les parfums et les textures.
Il faut donc qu’il y ait de la glace, des choses qui croustillent (céréales, biscuits, gaufrettes), des fruits (frais, au sirop, confits), des gelées ou des mochis, des crèmes ou des mousses, de la
chantilly, des petits éléments décoratifs en chocolat, sucre etc. Vous l’aurez compris, les ingrédients et les combinaisons sont infinis !
Le notre était luxueux, assez petit, et franchement pas degueu 🤪
Ensuite direction Kiyomizu-dera
(le gd temple de l’eau)est un complexe syncrétique comprenant un temple bouddhique et un sanctuaire shinto, situé dans le quartier de Higashiyama à l'est de Kyoto. Très prisé au printemps et
àl'automne, il constitue l'une des visites les plus populaires de la ville, avec notamment la vue du bâtiment principal construit à flanc de montagne et classé au Patrimoine de l'Unesco depuis 1994.
Puis balade dans le quartier de
Gion.
Gion est l'un des quartiers historiques de Kyoto situé en son cœur, proche de l'avenue Shijo. Servant à l'origine d'escale aux visiteurs du sanctuaire Yasaka-jinja, ce district traditionnel
s'avère aujourd'hui très apprécié des touristes car on peut y croiser des geiko et maiko à la nuit tombée. En journée, on apprécie l'architecture japonaise typique des anciennes maisons de ville qui
s'alignent le long des rues du quartier.
Dans le cœur de Kyoto, à
quelques minutes de la gare à peine en transports, Gion (prononcez "gui-on'" et non "jion") s'avère très apprécié des touristes en particulier, quelle que soit leur nationalité. Très typique et reposant, le
quartier cache de nombreuses machiya (maisons citadines de style traditionnel qui se
transforment souvent en établissements commerçants) dans lesquelles il est parfois difficile de pénétrer sans invitation ou sans un budget conséquent.
Gion doit son nom au grand sanctuaire attenant Yasaka-jinja qui s'appelait autrefois Gion-sha. Les
pélèrins profitaient alors du quartier comme d'une aire de repos bienvenue avec ses auberges, ses restaurants et ses autres lieux de détente. Le district héberge également 2 des
5 hanamachi ("villes de fleurs"), c'est-à-dire quartiers de Geisha de Kyoto, baptisés Gion
Kobu et Gion Higashi. On reconnaît d'ailleurs l'emblème de Gion sur toutes les lanternes 🏮accrochées à l'entrée des maisons. Par ailleurs, ses rues sont célèbres pour accueillir l'un des plus grands festivals du Japon chaque été : Gion Matsuri.
Au sein même de Gion, on distingue trois allées principales, aux paysages et fonctions particuliers : Hanamikoji, Shirakawa et Pontocho. Attention : depuis
le 25 octobre 2019, il est interdit de prendre des photos dans les ruelles privées du quartier, sous peine d'une amende de
10.000¥ (~69,35€).
Gion et ses fameuses rues…
Sannenzaka ,Ninenzaka
Rues typiques de Gion qui montent vers Kyomizu dera temple
Elles sont remplies de petits commerces typiques (où nous avons trouvé tous nos petits souvenirs à rapporter à la maison), nous y avons croisé beaucoup de jolies japonaises en kimonos.
Nous en profitons pour goûter les fameuses brochettes
Yuba&cheese ( peau de tofu & fromage) ainsi que octopus&green onion. Franchement pas ouf mais ça se mange.
Nous traversons aussi le fameux marché Nishiki,
qui s'étend sur une étroite artère de 400 mètres de long, parallèle à l'avenue Shijo au cœur de Kyoto. Il compte depuis longtemps parmi les hauts lieux touristiques de l'ancienne capitale. Très
apprécié aussi bien des voyageurs que des locaux, ce qui appuie sa légitimité, le marché abrite une centaine d'échoppes de nature variée, quoique toutes organisées autour de la cuisine
japonaise.
On y goute une brochette de bœuf Kobe, une tuerie 😋
et à 4h la fameuse crepe cornet ou crêpe roulée à la Jap.
Inspirées de nos crêpes françaises, les crêpes japonaisessont plus
fraîches et possèdent des garnitures plus gourmandes. Elles sont présentées sous forme de cône afin de pouvoir les transporter plus facilement. Les garnitures se composent généralement de
:
- chantilly,
- fruits finement tranchés : fraises, kiwi, banane, ...
- glace : vanille, chocolat, citron, ...
- sauce gourmande : chocolat, caramel salé, fraise, ...
- morceaux de gâteaux, brownies et autres biscuits.
Comme vous pouvez le constater les saveurs de ces crêpes sont très proches des saveurs occidentales. La différence se joue donc dans la légèreté de la pâte à
crêpe et bien entendu du fameux pliage.
C'est à Tokyo que l'on en déguste le plus, dans le très célèbre Harajuku, où se trouve apparemment un flipper à crêpes à chaque coin.
Le soir nous arpenterons
Shirakawa, le canal bucolique
Shirakawa se caractérise par sa somptueuse balade le long du canal éponyme, avec ses restaurants dont les salles donnent directement sur
la rivière et que l'on rejoint en franchissant de charmants petits ponts. Bordé de cerisiers, le cours d'eau se montre encore plus
agréable à découvrir au printemps au moment de la floraison des sakura 🌸 puis à l'automne 🍁lorsque les feuilles virent à
l'orange et au rouge.
On débouche sur le minuscule sanctuaire Tatsumi-jinja qui égaye l'architecture boisée des lieux par ses couleurs vermillon et noire
éclatantes. On recommande ensuite d'emprunter la rue Shinbashi-dori, en général moins fréquentée par les touristes mais tout aussi
traditionnelle et magnifique. À la belle saison, elle sert régulièrement de joli décor pour des jeunes couples vêtus de kimono 👘 et en pleine séance de photos de mariage.
Pontocho, la ruelle pour sortir le soir
À l'extrémité ouest de Gion, entre Shijo-dori et Sanjo-dori, de l'autre côté de la rivière Kamo-gawa, Pontocho est une étroite mais célèbre rue
de Kyoto. Réputée pour abriter de nombreux restaurants de cuisine japonaise et internationale, elle s'anime surtout en soirée.
Pontocho héberge également un quartier de Geisha où les geiko et maiko se produisent chaque année au sein de leur spectacle baptisé Kamogawa Odori.
C’est là que nous apercevrons une Geisha 😊
Et que nous dînerons du bœuf de Kobe 😋
Aujourd’hui le temps s’annonce pluvieux….
Direction le nord ouest de Kyoto pour voir 4 temples dont 2 classés au patrimoine de l’Unesco.
Direction le bus pour aller voir
Ninna-Ji temple.
Faisant partie des monuments emblématiques du Japon, le temple de Ninna-ji fut construit en l’an 888 sous le règne de l’empereur Uda. Il est situé au nord-ouest de Kyoto et du haut de ces cinq
étages, cette pagode majestueuse abrite des richesses culturelles qui surprendront plus d’un. Ce temple est le parfait exemple de l’harmonie qui anime l’architecture et la nature au Japon, et
c’est pour cette raison qu’il fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Comme l’empereur Uda a abdiqué en 897 afin de se reconvertir en moine, il s’installa au temple de Ninna-ji. Dès lors, le temple fut appelé palais impérial d’Omuro et occupait une place importante
dans la cours impériale jusqu’en 1868. Ce lieu a toujours accueilli les princes royaux pour qu’ils deviennent prêtres, et cela afin de tenir le grade le plus élevé dans le couvent.
Le temple de Ninna-ji est célèbre pour sa forêt de cerisiers surtout lorsqu’ils sont en fleur. Contrairement aux cerisiers qui se trouvent à travers tout l’archipel, ceux du temple de Ninna-ji
tardent à fleurir, ce qui fait que beaucoup de riverains se rendent dans ce sanctuaire afin de contempler la beauté de la floraison de ces arbres. Cette variété est appelée omuro-zakura, et elle
ne se trouve que dans le jardin du temple.
La beauté de ces cerisiers en fleur reste incomparable puisqu’ils vous emmènent dans un voyage à travers une mer de pétales de couleurs blanches et roses. 200 cerisiers se trouvent dans le jardin
du temple, faisant de lui la forêt de cerisiers la plus immense du Japon. Les arbres sont moins hauts, contrairement à ce que l’on peut voir dans les autres allés et jardins des différentes
villes japonaises. Ce qui est propice pour la prise de photos et pour contempler de plus près ces merveilles de la nature.
Entre sa myriade de 88 petits temples qui se trouvent aux alentours de son hall principal, le temple de Ninna-ji est un endroit riche aussi bien au niveau architectural qu’au niveau historique.
La salle Mikagedo et son toit de chaume de 10 mètres de long. Cette salle est dédiée entièrement à l’empereur Uda ainsi que les moines fondateurs de l’école Shingon. On y trouve aussi le
Ninna-ji-Goten, un quartier construit spécialement pour les moines les plus gradés du temple.
Ayant constitué le palais impérial de Kyoto jadis, le temple est aussi composé d’autres bâtiments dont le célèbre Seiryouden, Nioumon ainsi que le salon de thé de l’empereur. D’importantes
statues de bouddha connues sous le nom d’Amida-san-zon-zou sont aussi à découvrir.
Direction ensuite le 2e temple
Ryoan-ji, sous la pluie…
C'est le "hiraniwa" le plus célèbre du Japon et révèle l'étonnante simplicité et l'harmonie des principes de la méditation zen.
Temple Ryoan-ji est célèbre pour son mystérieux jardin de rocailles, le plus célèbre du Japon, qui défie les tentatives d'explication. Entouré d'un mur de terre, quinze rochers soigneusement
placés semblent dériver dans une mer de gravier blanc ratissé. Une plateforme d'observation juste au-dessus du jardin offre une vue imprenable, bien que sous quelque angle que vous regardiez le
jardin, vous ne pouvez jamais voir les quinze pierres.
Après s'être assis et avoir réfléchi au «sermon dans la pierre» du jardin, on peut se dégourdir les jambes en visitant les vastes terrains du Temple Ryoan-ji, qui comprend de plus grands jardins
avec des arbres et de la mousse, et l'étang Kyoyo-chi, qui est particulièrement frappant en automne. . Une fois rafraîchi, on peut retourner au jardin de rocaille pour un autre regard avant de
partir.
Le temple a été construit en 1450 par Daimyo Hosokawa Katsumoto (1561-1628), mais personne ne sait avec certitude quand le jardin de rocaille a été construit, qui l'a conçu ou quelles étaient les
intentions du concepteur. Que signifie donc le jardin de rocaille? Vous ne pouvez le découvrir qu'en le voyant par vous-même…
Puis tjs sous la pluie et à pieds, direction le 3e temple,
Kinkaku-ji.
Le Kinkaku-ji est le nom d'usage donné au temple bouddhiste Rokuon-ji, situé au nord de Kyoto. Très célèbre, inscrit au Patrimoine de l'Unesco et donc extrêmement fréquentéparlesvisiteurs,
il est surnommé le Pavillon d'Or pour ces magnifiques façades recouvertes à la feuille d'or.
Le fameux Kinkaku-ji se trouve à proximité du Ryoan-ji. C'est l'un des temples
bouddhistes les plus visités à Kyoto et les plus emblématiques du Japon. Et pour cause, sa majestueuse construction principale, baptisée Shari-den, est... un pavillon recouvert de feuilles d'or.
Bâti à la fin du XIVe siècle puis brûlé à de nombreuses reprises, dont la dernière fois en 1950, il fut rebâti à l'identique quelques années plus tard (en 1955), puis rénové en 1987. En 1994, il
est entré au Patrimoine Mondial de l'Humanité à l'Unesco.
Sa dernière rénovation date de l'automne 🍁2020 (cela faisait 18 ans) ; il brille à nouveau depuis grâce à son toit entièrement doré.
Et pour finir, toujours sous la pluie et à pieds, direction le 4e temple,
Daisen de Daitoku-ji.
C’est le sous-temple le plus célèbre du temple Temple Daitoku-ji. Son beau jardin est l'un des plus grands du Japon. De gros rochers ont été disposés dans un petit espace pour représenter
les montagnes et les ravins. Le jardin utilise tous les éléments d'une peinture de paysage chinoise classique de la dynastie Song, mais apporte une forme tridimensionnelle dans un jardin qui entoure
le hall principal sur les quatre côtés. Le paysage fluvial sec est une métaphore du voyage de la vie - des rapides étroits de la jeunesse au courant plus mature de l'âge adulte. Les roches
symbolisent les épreuves et les tribulations humaines. Finalement, la rivière se vide dans un vide plat de gravier blanc qui symbolise le vide de la mort dans lequel tous les voyageurs reviennent.
Plus loin se dresse un arbre Bodhi solitaire au-delà de deux cônes de gravier, qui représentent les obstacles à la réalisation de l'illumination.
Le hall principal de Temple Daisen est l'un des rares bâtiments d'origine à avoir survécu à l'incendie qui a détruit une grande partie de Temple Daitoku-ji. C'est l'un des plus anciens exemples
restants du style Hojo de l'architecture zen-bouddhiste, et ses écrans peints sont également des chefs-d'œuvre. Tout dans ce temple témoigne de la beauté profonde de l'esthétique zen. C'est à
voir absolument.
Malheureusement photos interdites 😔